Après un premier projet avorté quelques années auparavant (l’indice qui définissait le nombre d’appareils par rapport au nombre d’habitants ne permettait pas de nouvelle installation), c’est le 26 février 2001 que l’ARH donne l’autorisation d’installer et d’exploiter une nouvelle IRM dans les locaux du Centre Hospitalier de Saintes.
Ce projet put voir le jour grâce à la mise en commun des efforts et des moyens des radiologues privés et du secteur public hospitalier du bassin de population de la Saintonge. Auparavant les IRM devaient se pratiquer à La Rochelle.
Le GIE IRM de Saintonge fut donc créé en 2000 dans le but de partager l’exploitation d’une machine, qui représente un important investissement (1 200 000 euros plus 500 000 euros d’investissement immobilier), en desservant les cabinets privés et les centres hospitaliers de Saintes, Royan, Saint Jean d’Angely et Jonzac.
En accord avec le schéma régional d’organisation sanitaire du moment, cette autorisation concernait une machine d’une puissance de 1Tesla (le Tesla, noté T, est l’unité du champ d'induction magnétique, « sa puissance d’attraction »). Mais la technologie évoluant rapidement à cette époque, cette puissance de 1T n’était déjà plus le standard de l’Imagerie par résonance magnétique. La reine des années 2000, c’est l’IRM 1,5T. Plus rapide, plus précise, elle est devenue la machine incontournable des IRM généralistes.
Le 30 août 2001, un nouveau dossier fut donc déposé dans le but de faire évoluer l’autorisation d’exploitation d’une machine de 1 à 1,5T.
Le 28 février 2002, l’ARH émit un avis favorable à cette évolution. Le projet était lancé.
Après quelques mois de travaux, l’IRM de Saintonge s’installa dans les locaux de l’hôpital sur le site des Arènes. Elle accueillit son premier patient le 18 novembre 2002.