PRENDRE RENDEZ-VOUS
Vous sortez de chez votre médecin (traitant ou spécialiste) et il vous a remis une ordonnance pour un examen IRM. Si il ne s'en occupe pas, il va falloir vous trouver un rendez-vous dans le centre le plus proche. Mais qui allez-vous voir pour cela?
De plus votre voisin et une grande tante qui ont déjà passé une IRM vous ont expliqué que c'était une grosse machine qui faisait un bruit assourdissant et que vous y étiez enfermé comme dans un four. Pas très rassurant tout cela.
Mais pas de panique! Pour ceux qui souhaiteraient réellement savoir comment se déroule cet examen et quelles sont les démarches à accomplir, suivez le guide et découvrez les pages qui suivent.
SOMMAIRE
LES CONTRE-INDICATIONS
Votre médecin traitant ou un spécialiste vient de vous prescrire une IRM.
Attention : Dans certains cas, le médecin prescripteur lui-même peut se mettre en contact avec un cabinet de radiologie pour prendre votre rendez-vous. Suivez alors les indications qu'il vous donnera ou celles du cabinet qui vous recontactera.
A qui devez-vous vous adresser?
Notre IRM est un appareil lourd d'imagerie médicale qui est mutualisé, c'est à dire partagé entre les cabinets privés et les hôpitaux de la région. De ce fait, nous ne gérons absolument pas les rendez-vous. Ils sont pris de manière indépendante par les différents cabinets et services d'imagerie auquels des vacations ont été alouées.
Pour prendre votre rendez-vous, consultez le tableau téléchargeable ici (version couleur pour l'affichage ou noir et blanc pour l'impression) pour savoir où sont gérées les convocations en fonction du radiologue que vous aurez choisi (vous êtes libre de choisir celui qui vous convient le mieux, en fonction de sa disponibilité, position géographique, réputation, spécialité, ou même qu'il soit du secteur public ou privé).
Comment se passe la prise de rendez-vous?
Avant de vous donner une date pour votre examen, le secrétariat du cabinet ou du service que vous avez choisi doit créer votre dossier. Pour cela vous devez lui apporter :
- l'ordonnance,
- votre carte vitale,
- vos attestations (de CMU, Accident de Travail, 100% pour ALD...),
- vos examens antérieurs (radiographie, scanner, IRM, médecine nucléaire,
biologie).
Pour compléter votre dossier, il vous sera remis un questionnaire qui devra être rempli de manière consciencieuse par vous ou votre médecin traitant. Il passe en revue les principales informations vous concernant et les contre-indications qui vous permettront de pouvoir passer votre examen (voir les contre-indications).
Il pourra vous être demandé des examens complémentaires pour vérifier que vous ne présentez pas de risque à passer votre examen. Il ne s'agira que d'une radio ou d'une prise de sang, alors ne vous y dérobez pas car si un doute subsiste, le médecin ne pourra pas réaliser l'intégralité de votre examen (pas d'injection si soupçon d'insuffisance rénale par exemple) voire même il pourra l'annuler.
Une fois votre dossier complet, vous recevrez si ce n'est pas déjà fait, le jour et l'heure de votre examen qui sera réalisé dans les locaux de l'IRM de Saintonge (voir la page "Plan d'accès").
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L'irm de saintonge ne conserve pas ces données et ne les analyse pas.
Malgré le fait que L'IRM soit inoffensive dans la majorité des cas, il est primordial de respecter certaines mesures du fait du puissant champ magnétique de l'appareil et des ondes de radiofréquence émises durant l'examen.
Pas de rayons !
L'IRM est avant tout une technique non-irradiante (sans radioactivité, rayon X...), vous pouvez donc en passer autant de fois que nécessaire, et sans risque. Il existe malgré tout quelques restrictions pour les femmes enceintes car l'IRM est une technique récente qui manque de recul sur son innocuité vis-à-vis des foetus (dans ce cas, le médecin évalue le bénéfice/risque pour repousser ou non le rendez-vous).
Des contre-indications relatives et absolues !
Il existe de nombreuses contre-indications à l'IRM.
Elles peuvent avoir sur le patient un effet bénin mais contribuer à dégrader fortement la qualité des images, voire rendre l’examen ininterprétable. Ce sont les contre-indications relatives.
Il peut s’agir par exemple d’une prothèse de hanche pour un examen du bassin. Si la prothèse est en acier chirurgical, elle sera compatible avec l’IRM mais elle rendra la hanche concernée ainsi que les organes voisins complètement invisibles (en déformant localement le champ magnétique de la machine). Sans compter les nombreux artéfacts que ce type de matériau génère dans toutes les images.
Certaines contre-indications peuvent, par contre, présenter un risque pour votre santé. Ce sont les contre-indications absolues.
Cela peut être un éclat métallique dans l’oeil (voir « la radio du crâne » page suivante) qui présente le risque de léser cet organe très fragile, ou un pacemaker (implant vital par excellence). Ce dernier étant fait de pièces électroniques, le champ magnétique de l’IRM et ses ondes de radiofréquence sont suffisamment puissants pour détériorer ses circuits ou vider les mémoires électroniques. Le pacemaker peut alors être mis hors service ou fonctionner de manière chaotique, ce qui peut être très dangereux pour le patient.
Voilà pourquoi il est important de répondre consciencieusement au questionnaire qui vous sera remis lors de la prise de rendez-vous. Les manipulateurs en radiologie en prendront connaissance avant de vous faire passer votre examen et vous questionneront à nouveau de manière plus spécifique pour être sûrs de ne rien laisser passer. N’hésitez pas à tout déclarer, même ce qui vous parait insignifiant. On voit tous les jours des personnes oublier de signaler tel ou tel implant car il est si ancien que cela leur parait inutile. Or, plus un implant est vieux, plus il est susceptible d’être problématique car il n’aura pas été conçu pour être compatible avec l’IRM.
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